Baignade : gare à l'hydrocution !

Le mécanisme de l’hydrocution
Enfant, vous adoriez pousser votre frère ou votre sœur dans l'eau... Un geste qui vous valait régulièrement des remontrances de la part de votre mère ! À raison : pousser quelqu'un dans l’eau n’était certainement pas une bonne idée. Après 3 bonnes heures de bronzette sous un soleil incandescent, le choc thermique avec la température plus basse de l’eau peut s’avérer violent. Et entraîner des réactions physiologiques en cascade. « Si vous plongez brutalement dans l’eau, vous enclenchez le réflexe d’immersion et la fermeture des voies aériennes supérieures », confirme le Docteur Jean-Pierre Auffray, chef du SAMU des Bouches-du-Rhône. « Ce réflexe entraîne normalement une diminution du rythme cardiaque. Par contre, la grande différence de température entre l’eau et la peau, entraîne un autre réflexe, l’augmentation du travail cardiaque. » Ces 2 phénomènes opposés peuvent provoquer l’apparition, chez certaines personnes, d’un trouble du rythme cardiaque, la perte de connaissance voire le décès dans les cas les plus graves.
Hydrocution, comment réagir ?
Si vous êtes face à une personne faisant une hydrocution, sortez-la de l’eau et alertez immédiatement les équipes de secours.
Comment éviter l’hydrocution ?
Voici quelques conseils précieux qui devraient vous garantir une baignade en toute sécurité !
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Entrez dans l’eau progressivement en humidifiant votre peau. Pensez aux brumisateurs d'eau, qui permettent de vous rafraîchir facilement.
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Redoublez de prudence après une longue exposition au soleil et en cas de pathologies cardiaques.
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Ne vous baignez pas seul.
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Source
Article rédigé en collaboration avec le Docteur Jean-Pierre Auffray, chef du SAMU des Bouches-du-Rhône.

Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 18/06/2012