Les vaccins obligatoires

Il y a désormais 11 vaccins infantiles obligatoires
Vrai.
Aux trois vaccins obligatoires, le fameux DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), s’ajoutent désormais les huit jusqu’ici uniquement recommandés : coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C. Cette obligation s’applique à tous les enfants nés depuis le 1er janvier 2018.
Les maladies visées par les vaccins obligatoires ont disparu
Faux.
Les maladies visées par la vaccination sont toujours bien présentes et loin d’être anodines. Selon l’OMS, les campagnes de vaccination permettraient d’éviter, par an, entre 2 et 3 millions de morts de diphtérie, tétanos, rougeole et coqueluche.
Les conséquences d’un recul de la couverture vaccinale ont été mises en évidence en France par une forte recrudescence des cas de rougeole entre 2008 et 2014, avec plus de 23 000 cas déclarés, plus de 30 encéphalites et 10 décès…
Vaccination : l’allaitement protège déjà les enfants
Vrai et Faux.
L’allaitement est en effet très bénéfique pour l’immunité des plus petits, qu’il protège notamment des infections respiratoires virales et des otites. Mais cette protection ne s’étend pas à toutes les maladies. De plus, l’immunité acquise via la transmission placentaire disparaît progressivement, et ce, même en cas d’allaitement prolongé.
Le passage à 11 vaccins obligatoires est très brutal
Faux.
Dans les faits, selon le ministère de la Santé, du fait de la combinaison de plus en plus courante de vaccins obligatoires et recommandés dans une même injection, 70 % des enfants recevaient déjà ces 11 vaccins.
L’obligation vaccinale ne concerne que les familles
Faux.
Le taux de couverture vaccinale est une condition essentielle à la réussite de l’éradication ou de la mise en veille des épidémies. C’est pourquoi, les vaccins infantiles obligatoires sont exigés pour toute entrée en collectivité. La loi ne prévoit d’ailleurs aucune clause d’exemption même si, dans les faits, les sanctions pour défaut de vaccination restent extrêmement rares.
Vaccination : le conseil de votre pharmacien Giphar
Si votre enfant est particulièrement craintif face aux injections, vous pouvez demander à votre médecin de vous prescrire un patch anesthésiant.
L’injection vaccinale ne durant que quelques secondes, il est en revanche inutile de lui donner du paracétamol avant la vaccination.
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Sources
OMS, Inserm, Ministère de la Santé
http://vaccination-info-service.fr/

Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 11/01/2018