Ados : quand Internet prend la tête

Dépression Facebook et cyber-harcèlement chez les adolescents

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sur internet du type Facebook sont incontournables. D’aucuns les accusent d’être à l’origine de véritables dépressions chez les jeunes. Qu’en est-il ?
 


AU SOMMAIRE DE CET ARTICLE

Facebook, Twitter, YouTube, MySpace… La moitié des adolescents se connecte plus d’une fois par jour sur un réseau social. Selon une étude américaine, 22% visiteraient leur compte plus de 10 fois dans la journée ! C’est dire si ces sites tiennent une place importante dans le quotidien des 15-25 ans.

 

Quand internet déprime

Face à ce succès, les spécialistes de l’enfance et de l’adolescence commencent à s’interroger sur les répercussions que ces sites peuvent avoir sur la santé mentale des jeunes utilisateurs. La « dépression Facebook » est le dernier concept en date. Certains jeunes développeraient des symptômes classiques de dépression à cause de ces sites : fatigue, troubles du sommeil et de l’appétit, souffrance morale, etc.

Il existe, en effet, un lien indéniable entre d’une part la cyberaddiction, c’est-à-dire un usage excessif d’Internet, et d’autre part la dépression.

 

Addiction et dépression : lequel découle de l’autre ?

Cependant, les chercheurs sont partagés sur le lien de cause à effet. Certains affirment que Facebook, avec ses statuts constamment mis à jour et les photos de gens heureux faisant des activités sympas, accentuerait le sentiment de solitude et affecterait l’estime de soi des adolescents dont la vie sociale semble moins riche.

D’autres pensent au contraire que c’est un état dépressif préexistant qui les pousse à se réfugier dans le monde virtuel, au détriment de la vie réelle. Quand le harcèlement moral règne sur la toile Autre pratique pointée du doigt, le cyber-harcèlement. Les boucs émissaires ont toujours existé dans les cours de récréation. La nouveauté, c’est que les remarques, insultes et mises à l’écart ne se cantonnent plus à l’école. Elles se prolongent sur Internet, au vu et au su de tous.

Ce qui peut évidemment aggraver le désarroi, la honte et l’isolement de ceux qui en sont victimes.

 

Être attentif aux signes

Le problème, c’est que les jeunes confient rarement aux adultes ce qu’ils vivent ou subissent sur Internet. De plus, sur le plan des nouvelles technologies, les parents sont souvent dépassés par leur progéniture. Mais il y a des signes qui ne trompent pas. Si votre ado passe plusieurs heures par jour sur Internet, s’il saute des repas, zappe des activités, s’il n’arrive plus à gérer ses heures de sommeil ou si ses résultats scolaires se dégradent subitement, il est temps de tirer la sonnette d’alarme… et d’entamer un vrai dialogue.

 

Le conseil de votre pharmacien GIPHAR

  • Aidez vos enfants !

1) Limitez l’utilisation d’internet en fonction de leur âge et de leurs besoins réels.
2) Apprenez-leur à être prudents par rapport à ce qu’ils postent sur leur compte car dès qu’une photo ou un message est diffusé sur la Toile, il y reste… pour toujours.
3) N’hésitez pas à installer un filtre parental pour éviter un accès à du contenu « adulte ».

 

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A PROPOS DE CET ARTICLE
Rédigé par : Candice Leblanc
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 01/12/2011

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