AVC : comment limiter les risques ?

Limiter les risques d'un accident vasculaire cérébral

Chaque année, en France, les AVC font 150 000 nouvelles victimes et causent 60 000 décès. Diminuer les facteurs de risque et reconnaître les signaux d’alerte est donc essentiel.


AU SOMMAIRE DE CET ARTICLE

AVC: le cerveau privé d’oxygène

L’accident vasculaire cérébral (AVC) survient lorsqu’un vaisseau qui transporte le sang vers le cerveau se rompt (accident dit hémorragique) ou lorsqu’il se trouve obstrué (accident dit ischémique). Une partie du cerveau se trouve alors privée d’oxygène. Or les neurones ne peuvent survivre sans oxygène. L’AVC va donc provoquer la mort d’une partie du tissu cérébral.

 

Des séquelles importantes

Plus les secours se font attendre, plus le nombre de cellules touchées augmente. A terme, la victime risque des séquelles fonctionnelles. Difficultés à parler ou à écrire (aphasie), paralysie complète ou partielle d’une moitié du corps, trouble de la vision, de l’équilibre... Le type de dommages dépend de la région du cerveau atteinte et du temps passé sans oxygène. Dans la moitié des cas, ces séquelles s'avèrent irréversibles. Seule une personne sur dix victime d’un accident vasculaire cérébral récupère complètement.

 

Réagir au quart de tour en cas d'AVC

Pour tenter d’améliorer ce sombre tableau, il faut réagir immédiatement. Lors d’un AVC, chaque minute compte. Plus l’apport d’oxygène dans le cerveau pourra être rétabli rapidement, moins le patient risque de séquelles.

Les signaux d'alerte :

  • faiblesse brutale d’un membre ou d’une moitié du corps,

  • trouble de la parole

  • perte soudaine et persistante de l’équilibre,

  • perte brutale d’une partie du champ visuel,

  • ...

 

Face à ces symptômes, n'hésitez pas à appeler les secours.

 

AVC: comment réduire les risques ?

Le meilleur moyen d'éviter un AVC reste de diminuer vos facteurs de risques :

 

Veillez donc à faire contrôler régulièrement votre tension artérielle et surveillez votre alimentation. Ne pas fumer, bien manger, bien bouger et traiter les facteurs de risque cardio-vasculaires restent aujourd’hui les meilleures armes contre l’AVC.

 

À lire aussi

Le dépistage des risques cardiovasculaires avec votre pharmacien giphar

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Sources

www.worldstrokecampaign.org

www.inpes.sante.fr

A PROPOS DE CET ARTICLE
Rédigé par : Barbara Delbrouck
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 28/11/2011

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